L'Objet du Mois


L’objet du mois de janvier 2021 – le pelwé (le peloir) à écorcer
le chêne
À la montée de la sève au printemps, on allait "peler" les chênes destinés à l'abattage pour retirer l'écorce, le tan, qui était livré à la tannerie de Dourbes qui l'utilisait pour tanner le cuir.
Pour commencer, on enlevait l'écorce depuis le pied jusqu'à 1,70 m, puisqu'on faisait des bottes. Avec le courbet à la hauteur, on enlevait la première écorce, on donnait des coups de courbet tout le tour de la perche pour faire le tour. Ensuite on utilisait un peloir, il y a une griffe au peloir; on griffait depuis la marque qu'on avait fait jusqu'au pied, et puis avec l'autre partie du peloir, on écorçait, on ouvrait les lèvres et on détachait la première écorce.
L’objet du mois de décembre 2020 – la planeuse
(la façonneuse)
La façonneuse comprend deux axes horizontaux et parallèles tournant lentement à
la même vitesse. Le modèle et les quartiers sont fixés avec des axes de
serrage. Le modèle se place à droite. À l’aide de pouliers, la lame du dessus tourne très rapidement, entamant les blocs du
talon vers la pointe. Les sabots gauche et droit sont façonnés dans une même
opération.
La façonneuse Baudin de l’Écomusée du Viroin, datée de + ou – 1925, est
toujours fonctionnelle et provient de la saboterie de Maurice Delabie à
Hennuyères (Braine-le-Comte, Hainaut, Belgique). Vous pouvez la découvrir en
marche tous les derniers dimanches du mois (hors événement), lors d’une
démonstration de fabrication de sabots.
La prochaine date à retenir c’est le 27
décembre 2020, à 16h.
Réservez votre place ici : https://bit.ly/3oMl1xU


L'objet du mois Novembre 2020 -
La fabrication du beurre
- L’Écrémage
Traditionnellement, pour l’écrémage du lait, on laissait se reposer dans un endroit frais pendant plusieurs dizaines d’heures dans des cuvettes en terre vernissée appelées telles. Les particules de matière grasse plus légères (densité comprise entre 0,94 et 0,95) montrent progressivement à la surface. En fin d’opération, elles forment une couche d’opaque et jaunâtre, la crème. Un bec verseur facilitait le versage du lait écrémé, ou petit lait, qui se trouvait au fond du récipient.

L'objet du mois Octobre 2020 - La fourche à betteraves
On se sert de fourches à deux fortes dents montées sur un petit manche terminé par une poignée transversale. D’une main, l’ouvrier pique sa fourche en terre verticalement contre une betterave, puis il abaisse le manche vers la terre pour soulever la betterave prise entre les dents, il saisit les feuilles de l’autre main, pour aider au déterrage.
La betterave sortie est secouée énergiquement pour être débarrassée perpendiculairement à la ligne, de manière à être placée le plus régulièrement possible dans un alignement. Un aide muni d’un couteau passe ensuite en sectionnant les betteraves au-dessous du collet, opération appelée décolletage. Un second aise rassemble ces betteraves en tas pour faciliter leur chargement ultérieur.

L'objet du mois Septembre 2020 - La faux armée
La faux armée également appelée faux à javellier, à doigts, à pleyon, à râtelier, ou faux montée. À la fin du XVIIIe siècle, pour faciliter la dépose au sol des gerbes d’herbes ou des javelles de céréales, les agriculteurs ont l’idée de fixer sur le manche une armature légère de bois et/ou de fil de fer, plus ou moins réglable. Si les tiges sont hautes (seigle et blé), on fauche en dedans : les céréales sont à gauche, pointe vers elles. Les tiges sont tranchées de droite à gauche, en appuyant les chaumes coupés contre ceux qui ne le sont pas. L’ouvrier doit être accompagné d’une faucilleuse, qui ramasse les tiges pour en faire des javelles. Pour faucher en dehors, le moissonneur laisse à sa droite les céréales encore debout et à chaque coup de faux, dépose sur le sol sa récolte. Il n’a alors pas besoin de faucilleuse.